photo de moi qui porte ma robe slovène

Robe Joséphine bohème et automnale – inspiration Slovénie

Robe Joséphine bohème et automnale – inspiration Slovénie

Deuxième étape de notre voyage, la Slovénie m’a profondément marquée. Non pas par son architecture, mais par sa nature d’une pureté rare.
Ici, tout semble intact, préservé. On dirait que le temps a choisi de ralentir pour laisser la nature reprendre ses droits.
Les forêts s’étendent à perte de vue. Les montagnes veillent en silence. Les animaux vivent en totale liberté, maîtres discrets de ce territoire immaculé.

J’ai eu la chance de découvrir ce pays durant l’automne. Un automne flamboyant, où chaque feuille semblait raconter une histoire.
Cette saison, que j’avais un peu oubliée, m’a offert un nouveau regard. Un regard empreint de douceur, de chaleur et de simplicité.

Vous le savez, la liberté est une valeur qui m’est chère — presque vitale.
Et ici, en Slovénie, elle semble couler de source. Naturelle, évidente.
C’est cette sensation d’espace, de respiration et d’harmonie avec la nature qui a inspiré ma dernière création : la robe Joséphine.
Une pièce qui célèbre, à sa manière, cette liberté retrouvée.

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Le choix du tissu – une rencontre automnale

Comme souvent, le tissu est venu à moi comme une évidence. Je l’ai déniché chez Svet Metráže, à Ljubljana. Ses teintes 100 % automnales m’ont immédiatement séduite : ses nuances, ses motifs, comme un écho direct à la nature slovène et à cet automne qui m’a tant inspirée.

photo de mon tissus avant la couture
zoom sur le tissus et ses motifs

Et puis, pour les plus observateurs, un petit détail se cache dans l’imprimé. Derrière ce motif qui semble floral, presque cachemire, on devine un oiseau discret. Ce symbole me touche particulièrement : pour moi, l’oiseau représente la liberté, cette même liberté que je cherche à préserver dans ma vie et dans mes créations.

Je ne choisis jamais mes tissus par hasard. Ils doivent me parler, m’inspirer, raconter une histoire. Celui-ci m’a murmuré la sienne, douce et poétique, et j’ai su qu’il deviendrait la robe Joséphine.

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Le processus créatif – entre passion et persévérance

Si la robe Joséphine respire la liberté, sa création, elle, m’a rappelé que la liberté a parfois un prix. Ce projet m’a donné du fil à retordre, au sens propre comme au figuré. Entre les brûlures, les douleurs musculaires et les moments de découragement, j’ai bien cru, à plusieurs reprises, que j’allais tout ranger et laisser ma machine à coudre se reposer — peut-être pour longtemps…

Ce que l’on imagine rarement, c’est à quel point coudre dans un van relève du défi. Le manque d’espace, l’absence de surface plane suffisamment grande pour découper les pièces, la gestion du matériel dans un environnement sans atelier fixe… chaque étape demande une adaptation permanente. Rien n’est simple, tout est à inventer.

Et pourtant, malgré les contraintes, malgré la fatigue, j’ai tenu bon. Parce que créer fait partie de moi, parce que cette robe méritait d’exister.
Au total, quatre jours entiers de travail m’ont été nécessaires : de la découpe du patron papier à la découpe du tissu, en passant par la préparation minutieuse des pièces, l’assemblage et les finitions. Un véritable marathon créatif, mené entre deux paysages slovènes et quelques tasses de café chaud sans oublier mon job de « maîtresse » pour mon fils.

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Le choix du patron – la rencontre avec Joséphine

Pour cette création, je suis partie du patron Joséphine imaginé par Atelier Bernie. C’est un modèle que j’affectionne depuis longtemps pour son esprit bohème et romantique, parfait pour une robe de mi-saison.

La créatrice a choisi de nommer cette robe en hommage à Joséphine Baker, cette femme incroyable, française d’adoption, chanteuse, danseuse, mais aussi femme engagée. Résistante pendant la guerre, militante aux côtés de Martin Luther King, elle incarne à mes yeux une femme libre, forte et inspirante. Et même si cela n’a rien à voir directement avec la Slovénie, je crois que cette notion de liberté fait subtilement écho à tout ce que ce pays m’a inspiré.

Pour ma version, j’ai choisi les manches longues, parfaites pour la douceur automnale slovène, et j’ai ajouté un volant supplémentaire en bas de jupe. Le modèle initial laissait les chevilles apparentes, mais je voulais une robe vraiment longue, fluide, presque enveloppante — Une robe dans laquelle on se sent bien, libre de bouger, de rêver, d’exister — et, en prime, une robe “vanlife friendly”, qui s’adapte à toutes les situations : on peut la porter avec n’importe quelles chaussures (claquettes, chaussures de randonnée) sans que celles-ci ne soient apparentes.

zoom sur les noeuds à la taille
zoom sur les manches longues aux poignets élastiques

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Les détails qui font toute la différence

Ce que j’aime dans la couture, ce sont les petits détails qui donnent tout leur caractère à une pièce. Sur la robe Joséphine, j’ai particulièrement soigné la taille, avec ces deux nœuds latéraux qui permettent de resserrer ou non selon les envies. Ils ajoutent une touche de féminité tout en laissant la liberté de mouvement, encore et toujours cette idée de liberté que j’aime tant.

Autre détail que j’adore : les poignets de manches élastiqués. Ils créent un joli volume, plein de légèreté, et apportent à la robe ce petit air romantique que j’affectionne. Et puis, glissés sous un pull, ils laissent dépasser juste ce qu’il faut de tissu pour un effet bohème que je trouve irrésistible.

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moi dans ma robe Joséphine

Joséphine en balade – entre nature et sérénité

Une fois terminée, j’ai eu envie de porter ma robe Joséphine dans ce décor slovène qui l’a vue naître. Avec un pull délicatement posé sur les épaules, je me suis laissée envelopper par la douceur de l’automne, les couleurs flamboyantes des arbres, et cette lumière dorée qui caresse les montagnes.

Ces moments-là, simples mais si précieux, me rappellent pourquoi j’aime créer. Parce que la couture, ce n’est pas seulement fabriquer un vêtement, c’est aussi tisser des souvenirs, ancrer une émotion dans un tissu, dans un lieu, dans une saison.

moi dans ma robe Joséphine
moi dans ma robe Joséphine

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Une robe pour toutes les saisons

Pourquoi je vais porter — et reporter — cette robe toute la saison ? Tout simplement parce qu’elle est ultra confortable. Je peux facilement glisser un legging thermique dessous, ajouter un pull bien chaud par-dessus, et le look reste toujours aussi chic et féminin, comme sur cette dernière photo. J’aime d’ailleurs ce petit effet trompe-l’œil : avec un pull, on pourrait presque croire que je porte une jupe !

Finalement, c’est une robe polyvalentepratique et élégante, parfaite pour la vie en van où chaque vêtement doit être pensé pour durer et s’adapter à toutes les situations. Une pièce que je sais déjà ne pas être prête de quitter ma garde-robe.

Une couture pensée durable, et surtout chargée de souvenirs. Mieux qu’une carte postale glissée dans une boîte, cette robe est un souvenir que je pourrai porter et reporter, au fil des saisons, des envies et de mes humeurs. Un morceau d’automne slovène que j’emporte désormais avec moi, partout où la route me mènera.

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Et vous, quelle création fait battre votre cœur cet automne ? Partagez vos coups de cœur et restez connectés pour découvrir ma prochaine aventure couture !

Avant la Slovénie, notre première étape nous avait menés en Italie, où j’avais réalisé ma création italienne — un souvenir tout aussi précieux que je vous invite à (re)découvrir juste ici !

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